Voilà une semaine chargée pour moi. L’horizon d’un palpitant weekend se profile et j’ai mille choses à préparer.

Vous en dire plus ? J’en meurs d’envie ! 

Je dois participer à la Convention Lyon Game Show le 22 septembre prochain, comme je l’ai déjà largement signalé sur Facebook qui reste mon principal réseau de communication… J’y vais pour deux raisons et je ne vous dirai pas laquelle est la plus importante.

1°) Pour y rencontrer Richard Dean Anderson,  un acteur américain très connu pour ses deux rôles-phare à la télévision : MacGyver et Stargate SG1 (comme tout le monde le sait…je pense). Il nous fait un beau cadeau en venant au devant de ses fans français pour la seconde fois de l’année, la précédente était à Paris en février dernier. C’est une personne adorable en plus d’être un acteur que j’aime beaucoup. Donc, l’évidence de m’y précipiter pour le voir n’est plus à démontrer !

2°) Il se trouve aussi que je suis l’auteure de sa biographie en français « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur » dont les bénéfices sont intégralement reversés à l’organisation Sea Shepherd pour laquelle Richard Dean Anderson est un activiste depuis plus de vingt ans. Je serai ravie d’apporter un nouveau don à Sea Shepherd, fruit de mes ventes effectuées entre février et septembre 2018. Une bonne raison d’être à cet événement lyonnais, sur le stand de cette organisation caritative, afin de vendre mes livres pour une cause qui me tient à cœur. L’occasion également de rencontrer les lecteurs qui auront envie d’échanger quelques mots avec moi. Je n’ai pas d’expérience en ce domaine, mais j’avoue que ma passion de l’écriture saura abaisser les barrières de mon émotivité.

De plus, j’ai immense chance d’avoir des amis tout à fait géniaux et c’est une autre raison — et non des moindres — pour laquelle ce petit séjour à Lyon est un plaisir total ! Si je vous disais que c’est, grâce à notre affection commune pour Richard Dean Anderson,  que nous nous sommes connus ? Pourtant éparpillés dans tous les coins de France, nous avons bâti depuis plusieurs années une Amitié indéfectible, et je peux dire sans être contredite, que nous sommes un groupe d’amis très soudé. Ils sont aussi un adorable soutien pour ce que je fais et leurs conseils me sont précieux pour avancer.

Et ce week-end est important pour moi et l’écriture. Aussi, il n’était pas inutile de prendre quelques jours de congé pour tout mettre au point avant mon départ vendredi matin.

Objectifs de préparation :

  • Préparer mes livres qui seront proposés sur le stand
  • Préparer l’affichette qui va avec et un petit présentoir, mes flyers, mes cartes de visite…
  • Courrier aux médias
  • Un peu de publicité sur les réseaux sociaux
  • Préparer mes petits bagages sans rien oublier (même pour deux jours !)
  • Préparer un petit topo sur mon activité d’auteure et sur mon livre au cas où cela serait utile
  • Le petit plus qui fera la différence …
  • Mettre à jour mon blog, j’ai promis un article par semaine, il serait temps de m’y tenir
  • Si j’ai oublié quelque chose…


1°) Préparer mes livres qui seront proposés sur le stand

Il fallait réfléchir au nombre de livres à emporter. J’ai finalement conclu à une trentaine. Ce n’est ni trop peu ni trop. J’ai vérifié qu’ils ne contiennent pas de défaut de fabrication (j’ai hélas trouvé quelques exemplaires invendables, que je dois signaler à l’imprimeur). 




Je n’ai pas oublié d’insérer, dans chaque livre, une carte de visite, un flyer et un marque-page.

Je suis assez fière de mes marque-page (ci-contre en photo) qui remercient les lecteurs de leur achat correspondant à un don à Sea Shepherd.


Et voilà deux cartons bien remplis et prêts à être engouffrés dans le coffre de la voiture.

2°) Préparer l’affichette qui va avec et un petit présentoir, mes flyers, mes cartes de visite…

Il me fallait une idée pour poser mes livres sur le stand. Pas besoin d’un truc extraordinaire payé à prix d’or. Alors, j’ai confectionné un « présentoir maison » avec du carton, des agrafes et du scotch (Tiens, ça me rappelle un certain MacGyver… ).



Mon affichette prête à investir sa place sur le stand avec mes livres ->


Mes flyers emballés depuis quelques temps déjà. Inutile d’en refaire d’autres. J’ai simplement dû ajouter à la main l’adresse de ce blog sur tous ceux que j’emporte !




3°) Courrier aux médias

Un tel événement est généralement relayé dans les journaux de la ville (quotidiens, hebdomadaires ou spécialisés)  et aux alentours, surtout lorsqu’un tel invité nous rend visite. Je peux tenter ma chance en parlant de mon livre et de ma présence à la Convention. Peut-être que cela pourra intéresser un journaliste d’inclure une petite phrase à mon sujet au décours de son article. Mais, je ne suis pas très optimiste. Pourtant, cela ne coute rien d’essayer… Vive les courriers mailiques…

4°) Un peu de publicité sur les réseaux sociaux

J-10… J-5… J-2...

Il est nécessaire d’entretenir la relation entre l’événement et mes livres. Alors, même si je ne suis pas de ceux qui aiment inonder les réseaux sociaux de leur prose, je pense que cela vaut le coup de sonner un peu le ralliement des troupes, sinon de motiver ceux qui hésitent à se lancer. Bien sûr, je veux parler de ceux qui n’ont pas encore acheté mon livre et qui pourraient le faire en se rendant à Lyon le weekend prochain.

J’utilise donc mon compte principal sur Facebook pour faire passer mes messages, mais également une pageque j’ai créée spécialement pour mon activité d’auteure.  Twitterest aussi un endroit privilégié pour semer mes posts, mais j’y suis moins fidèle, moins à l’aise ajouterais-je.

5°) Préparer mes petits bagages sans rien oublier (même pour trois jours !)

Oui, même pour si peu de temps, il ne faut rien oublier… D’autant que j’ai mes bébés avec moi (mes livres bien sûr, vous l’aviez compris). Deux cartons pleins de livres, mes flyers, mes cartes de visite, mes dossiers de presse (on ne sait jamais, ça peut servir…), mon présentoir, stylos (autographes peut-être ? Je ne suis pas à l’aise avec cette idée, j’en tremble même, mais mes amis me disent que si on m’en demande, « ce sera bien fait pour moi ! »). Sans oublier mon billet d’entrée ! Ce serait un comble si, arrivée à Lyon avec mes cartons, je devais rebrousser chemin à cause d’un oubli stupide !

6°) Préparer un petit topo sur mon activité d’auteure et sur mon livre au cas où cela serait utile

J’ai déjà rédigé un dossier de presse qui sera utile, car je compte bien rendre une petite visite à l’espace Presse. J’ai un peu appris, depuis quelques temps, à relativiser mon anxiété à l’idée d’imposer mon travail à des gens qui n’en ont, a priori, rien à faire. En fait, tant que vous ne vous présentez pas à eux, ils ne savent pas que vous exister. C’était cela mon problème : oser. Je dois avouer qu’avec ce livre, précisément, je suis moins intimidée. Ce n’est pas de l’orgueil mal placé, si je vous dis que j’en suis fière. Le nombre d’heures passées à travailler sur cette biographie (parfois jusqu’à 13 heures par jour les weekends!), semaines, mois et années, uniquement concentrée sur cet ouvrage. Alors, oui, j’y crois ! Si un auteur n’est pas fier de son livre, s’il ne croit pas qu’il a de l’avenir, autant le mettre au feu et faire autre chose !

Mais le dossier de presse n’a qu’une fonction précise, celle d’attirer l’attention des médias. Il faut aussi être capable de répondre à toutes les questions qu’on aura envie de me poser, sur mon livre bien sûr, sa genèse, ses références etc… et sur mon activité d’auteure, comment j’allie mon activité professionnelle à temps plein et ma passion … Tant de questions auxquelles je dois pouvoir répondre avec simplicité et cœur.

Sans oublier que le principal intéressé, Richard Dean Anderson, aura peut-être envie de me poser ses propres questions ! Savoir répondre en anglais sera l’affaire de quelques unes de mes amies (très calées en anglais), mais je dois pouvoir leur transmettre des idées justes et précises à traduire.

7°) Le petit plus qui fera la différence …

Le voilà le petit plus qui fera la différence !

Mon livre a récemment été traduit en anglais par mon amie Josyane Floderer, puis relu et corrigé par mon amie Juliette Cheval, deux fans qui ont usé de leur affection et de leur talent, afin d’accomplir un travail titanesque en un temps record !

Le stand de Sea Shepherd résonnera sans doute de notre immense joie lorsque Richard Dean Anderson nous fera l’honneur de nous y rencontrer pour recevoir son exemplaire rédigé dans sa langue natale. Dans l’esprit d’une auteure comme moi, dont l’écriture n’est pas un métier mais une passion, c’est un aboutissement inespéré, une récompense qui n’a aucun prix.

C’est aussi une nouvelle aventure, celle de l’attente… un avis, un ressenti… C’est l’angoisse d’avoir glissé des erreurs, de le décevoir alors que j’ai toujours veillé à écrire cette biographie avec un respect infini pour cet homme et sa vie privée… Me donnera-t-il un espoir, celui d’attendre un mot de lui, dans quelques temps ?  

8°) Mettre à jour mon blog, j’ai promis un article par semaine, il serait temps de m’y tenir

Voilà qui est fait, aujourd’hui avec cet article de blog. Peut-être reviendrais-je, avant mon départ, pour poster un article dans la rubrique « aide aux auteurs » laissé en suspens…

9°) Si j’ai oublié quelque chose ?

Je cherche encore… 

Ah oui! Je devrais prolonger mes séances de méditation matinale. Je dois pouvoir essayer d’atteindre un état d’esprit plus serein que je peine à trouver avec  l’excitation de mon weekend à Lyon…


Si cet article a été rédigé comme un pense-bête initialement personnel, il n’est pas inutile d’y puiser quelques idées pour vos propres prochaines interventions d’auteur.

Pour moi, Lyon est ma première véritable intervention pour promouvoir mon livre. Pour d’autres auteurs, la démarche peut être tout à fait différente de la mienne. Néanmoins, les conseils des uns et des autres sont toujours les bienvenus. Et si les miens sont utiles à d’autres, j’en serai très heureuse.

A bientôt...


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